Orner les tenues de symboles révélateurs, redonner confiance en soi et faire rayonner par une harmonie de formes et de couleurs ; les créations de Julia Colléaux s’enfilent comme des peaux de satin, heureuses de révéler le grain et l’éclat de chacun.

« Le vêtement, quel qu’il soit, a toujours été un symbole libérateur pour moi, au-delà de ces bénéfices fonctionnels, il a aussi des bénéfices émotionnels et énergétiques. »

Il aurait été trop évident pour l’assertive de s’autoriser à monter son entreprise ; elle savait pourtant justifier un départ éclair pour les Amériques, ou provoquer la suerte pour accoster le monde de la musique. Il aurait été trop simple, pour l’intuitive, de tracer une ligne droite entre les défilés pailletés, improvisés plus jeune sous l’oeil d’une aïeule maternelle, et ceux que la dirigeante organise désormais dans la confidentialité des grands hôtels :

« J’ai souvent eu l’impression de traverser les choses, de ne jamais me fixer. »

Après avoir déployé toutes les branches de ses compétences, Julia s’est assuré que c’est sous l’étoile de sa marque éponyme d’accessoires et de vestes uniques et haut de gamme, qu’elle se positionnerait :

« J’ai encore du mal à réaliser tout le chemin parcouru, à percevoir les victoires. Même quand c’est l’actrice américaine Andie MacDowell qui porte l’une de mes créations ! »

Outre le succès de sa Power Jacket que de nombreux convaincus endossent sur les papiers glacés et les plateaux télé, sa signature agence et fédère tout ce que l’artiste parisienne et sa mine lumineuse ont semé de prestations scéniques, de sculptures géométriques, de pas de danse et de tours de chant, de spiritualité et d’expériences initiatiques. À la manière des vingt-trois empiècements épars, puis assemblés en une veste iconique, ce sont les fragments les plus intimes de Julia qui cohabitent sous à travers sa marque éponyme.

« C’est cette histoire, la mienne, qui nourrit tout ce que la marque a de plus profond. » Télécharger le portrait complet